mercredi 15 février 2012

Une Dinde à Washington

Maintenant que nous avons une To-Do-List de dingos avant de quitter New-York, nous voici avec un planning d'acharnés qui consiste à découvrir en 4 mois ce que nous n'avons jamais eu le courage de faire en 2 ans.

Mari étant en vacances, je lui ai laissé le choix du Roi et notre première mission a été de découvrir Washington... Plutôt facile d'accès (3h30 à tout casser sur le réseau Amtrack), nous avons découvert les joies du train aux US et le confort du Northeast Regional qui offre une connexion WIFI gratuite (donc pourrie...).

Bref, moi, quand on me dit Washington, je pense à Barack Obama et l'invasion de martiens qui arrivent toujours au dessus de la Maison Blanche.


KaaaaBooooommmmm!!


Mari, lui, le premier truc qu'il a voulu visiter, c'est l'hôtel W où DSK organisait ses soirées de demi-mondaines...


Kaaaa BoomBoom!!!

Mais souhaitant épargner à nos enfants la visite d'antres mal famés où déambuleraient des filles de joie (des putes quoi...), nous leur avons concocté un petit programme de visites culturelles qui les a bien fait suer, tout ça dans la bonne humeur bien évidemment. 

Surtout qu'à Washington, quasiment tous les musées sont gratuits (petit-avant goût des avantages de Londres par rapport à New-York), grâce à la Fondation Smithsonian, "une institution pour l'accroissement et la diffusion du Savoir pour tous les hommes" sans incitation lourdingue à la donation comme au Met. 

Le concept de musée gratuit étant considéré comme hérétique à New-York, le fameux "Museum Day" sponsorisé par la même Fondation, n'a malheureusement lieu qu'une fois par an, fin septembre...

Bref, c'est donc tout joyeux et ravis de soulager notre portefeuille que nous avons écumé les musées du Mall, nous mettant à l'abri du mauvais temps et du froid hivernal.


Attention, c'est parti pour un défilé de photos aussi moches que floues....


On a fait les cons devant le Capitol... 


Du coup, ils m'ont pas laissée entrer, ils m'ont dit : "Toi la conne, tu restes dehors avec ta poussette, tes bouteilles d'eau et ta bouffe, on t'a pourtant expliqué que c'était interdit ici!"


Je me suis donc réfugiée avec Naine au Botanical Garden


"Ch'uis quand même bien mieux ici qu'avec tous ces cons! Ha!"


Puis on a tracé au National Museum of American Indian, tout en rondeur...


Naine : "Raaa fuck!! J'ai laissé tomber Doudou..."


Nain a vécu un grand moment de folklore


et les artistes un grand moment de solitude... mais on applaudit leur belle motivation!


Puis nous avons fini notre première journée au très populaire National Air and Space Museum 


Oui, ok, c'est top!
mais au bout du 4ème musée dans la même journée, vous en auriez pas plein le cul là?


Le lendemain, direction le Lincoln Memorial


Lieu mythique...


Et comme le 12 février tombe pile-poil le jour de Lincoln's Birthday


J'ai eu droit à ma séance photo avec un couple totalement à donf, que j'ai chopé à la sortie des toilettes...


Puis nous avons longé le reflecting pool (malheureusement en travaux) en traversant le Vietnam Veterans Memorial Wall qui n'est finalement qu'une liste vertigineuse de soldats morts inutilement


Ptiiin... pour une fois que je prend une photo potable


On a fait un stop sur ce petit îlot, le Constitution Gardens, où sont gravés les noms des 56 signataires de la Déclaration d'Indépendance




Si c'est pas malheureux de voir une crotte de pigeon souiller la dalle de Thomas Jefferson...




Soit plus de 3 heures à arpenter les galeries somptueuses, soulagés de ne pas trimballer nos 4 blousons et 12 pulls grâce à la Lock Room située au Ground Floor ;))


Conclusion : Washington, c'est bien un week-end et si on aime les musées, parce qu'à part ça, il ne se passe pas grand chose dans ces rues désertes. (Dom!!! Reviens vite pour foutre un peu d'ambiance là!!!)


Prochaine étape la semaine prochaine :

ORLANDO!!


O misère... 

lundi 6 février 2012

Guess who's back?

Bon les copains, je n'y tiens plus, faut que ça sorte et ça fait un petit mois que je ronge mon frein!!

Alors, non... je ne suis pas enceinte... Vous êtes de grands malades de penser que je vais me recoller cette vieille galère alors que j'essaye de retrouver ma ligne de jeune fille. Déjà que les Nains sont en stéréo, si en plus je me coltinais une soundbass à base de hurlements nocturnes, je me pends. Couic.

Pour ceux qui l'ignorent, Mari travaille pour la Compagnie depuis plus de 11 ans... Quand j'ai chopé l'animal, il avait encore sa carte d'étudiant et était en période d'essai. Il me disait :"C'est mon premier taf, mais je compte bien bouger d'ici 2-3 ans".

Le brave petit habitait encore chez ses parents alors que moi j'avais déjà mon boulot, mon studio et roulé ma bosse (expression très féminine qui se traduit chez mes copains par "avoir vu passer des kilomètres de bites". Charmant.)

11 ans plus tard, il est toujours aux commandes du même PC et est passé de pousse-mégots à CEO/chief machin bidule du bureau de New-York (vous affolez pas, ils ne sont que 4 à NY, la stagiaire - bonnasse - incluse) après avoir rempli d'autres fonctions à Londres. Comme quoi, bosser comme un âne et oublier de prendre ses congés payés, ça finit par porter ses fruits (en plus des engueulades avec Bobonne qui a fini alcool).

Depuis 2008, date des subprimes, j'entend Mari gémir "j'en ai baaaaarreeeuuu!!" mais ce n'était jamais le bon moment ("C'est la Crise"), jamais le bon endroit ("C'est à Vevey"), jamais le bon poste ("C'est exactement ce que je fais!"), jamais le bon salaire ("J'veux plus!"). Bref, en arrivant à New-York avec un visa totalement dépendant de la Compagnie, il n'était pas près de partir...

Et puis le destin (et un chasseur de tête bien inspiré) en a choisi autrement, et c'est avec joie que Mari a collé sa démission la semaine dernière pour commencer un nouveau taf d'ici quelques mois, le temps de finir son préavis tranquillou et prendre ENFIN quelques vacances!


Le job? 
Pareil. En mieux. 
De toute façon, j'y comprend toujours einr..

Où?

Et bien...


LONDON'S CALLING, BABY!!!



Ma première réaction a été une explosion de joie, the totale excitation de retrouver tous nos boulets de Londres, les parcs grandioses, les petites rues arborées et les gastro-pubs que nous avions écumés durant 5 ans.

Puis, la tristesse, celle de quitter ceux qui nous ont entourés et choyés ici et qui sont devenus comme une seconde famille... Bordel... Mais au Diable le spleen, il nous reste quelques mois pour profiter de New-York et cocher notre To-Do-List avant de plier bagages (et trouver une école pour les Nains, encore un parcours de galérien comme on les aime).



Sur ce, amis londoniens...